Une autre politique pour changer la vie !


Marc Jubault-Bregler (PS) et sa remplaçante, Anne Castera (PRG)

lundi 11 février 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général

Septième volet : les établissements pour les personnes âgées


Une rupture avec la politique de l’actuelle majorité est indispensable !

Depuis 10 ans le groupe de Gauche au Conseil Général demande à la majorité MODEM – UMP la création de nouveaux établissements pour les personnes âgées dépendantes. Les familles de ces personnes subissent l’effet de 2 moratoires, en 1992 puis à nouveau en 2003, qui ont eu pour conséquence d’aggraver la pénurie de lits disponibles notamment pour l’accueil des personnes âgées très dépendantes ou atteintes de pathologies de type Alzheimer. De ce fait, le retard pris est considérable. Qui plus est, les chiffres utilisés par l’exécutif départemental pour les taux d’équipement sont basés sur un recensement de la population fait il y a près de 10 ans. Ils ne reflètent pas la réalité des besoins et leur étendue.

Or, l’Etat, prenant acte de ces moratoires, a transféré vers d’autres départements les crédits affectés à la partie soins. Les élections approchant, Jean-Jacques Lasserre multiplie les effets d’annonce. La communication semble tenir lieu de politique. Il promet 95 millions d’euros en 2008 pour les personnes âgées et l’ouverture de 943 lits dans les maisons de retraite. Compte-t-il sur l’aide de l’Etat alors que ce dernier se dit en faillite ? D’ailleurs, ces 943 nouveaux lits seront il suffisants pour couvrir l’étendue des besoins ?

Juste une petite comparaison. Dans les Landes, de 2008 à 2013, le Conseil général prévoit et planifie (deux notions indispensables en politique qui semblent échapper totalement à la majorité MODEM – UMP) la création de 881 places en établissement dont 446 places d'hébergement spécifique Alzheimer. Rappelons que les Landes comptent 340 000 habitants contre 600 000 dans les Pyrénées Atlantiques. Ces quelques chiffres suffisent à prouver, une fois encore, la différence entre une politique sociale de Gauche et la précipitation de la droite qui lui tient lieu de politique. Alors, oui à la rupture mais la vraie.

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