Une autre politique pour changer la vie !


Marc Jubault-Bregler (PS) et sa remplaçante, Anne Castera (PRG)

vendredi 29 février 2008

Réunion publique vendredi 29 février 2008

Marc Jubault-Bregler et Anne Castera

invitent les habitants du canton à venir débattre de leur projet pour Pau-Sud et le département des Pyrénées-Atlantiques au cours d’une

Réunion publique
Vendredi 29 février 2008
à 20h30
à la Maison pour tous de Bizanos
Place Joffre - Bizanos

en présence de
François Fortassin
Sénateur

Président PRG du Conseil Général
des Hautes-Pyrénées


Venez nombreux !

Notre projet pour Pau Sud et les Pyrénées-Atlantiques (5)


Cinquième volet : le logement



Avec une moyenne d’age en augmentation, la population du canton de Pau-Sud présente des signes de vieillissement. Il devient difficile pour les jeunes du canton qui veulent s’y installer de trouver des logements avec des loyers abordables. Il est donc indispensable que les jeunes ménages trouvent sur ce territoire des logements adaptés à leurs besoins (accession à la propriété, logements locatifs, logements locatifs sociaux).

Nos propositions

  • Participer à l'élaboration de programmes intercommunaux locaux de l'habitat, afin que les financements soient réellement planifiés et prennent bien en compte les besoins de la population

  • Moduler les subventions du Conseil général afin d'inciter à la réalisation de projets qui développent les économies d’énergie et l'utilisation des énergies renouvelables, et prenant en compte les dimensions d’accessibilité pour les personnes âgées et handicapées

  • En direction de l'ensemble des ménages, créer un établissement public foncier départemental afin d'intervenir sur le foncier, de maîtriser son prix. Aujourd’hui, le coût du foncier conduit les ménages à s'éloigner de leur lieu de travail, ce qui entraîne des coûts financiers croissants dans leur budget et un impact écologique grave pour la collectivité

jeudi 28 février 2008

Notre projet pour Pau Sud et les Pyrénées-Atlantiques (4)

Quatrième volet : les déplacements




Moins de 5% des déplacements sur le canton sont réalisés en transports en commun. Le résultat est un trafic important qui peine à être absorbé par les infrastructures routières existantes : la RD 937, la rocade qui n'assure plus réellement sa fonction initiale, des infrastructures routières qui mêlent trafic de transit et desserte locale. Il revient à la collectivité publique de planifier les investissements nécessaires à la réalisation d'une offre de
transports alternatifs crédible et efficace.


Nos propositions

  • Développer le réseau de bus interurbain du Conseil Général, en coopération avec l'agglomération de Pau

  • Travailler à la création de parkings relais connectés au réseau de transports publics de l'agglomération

  • Participer au développement de transports alternatifs en coopération avec la Région Aquitaine, examiner la possibilité d'utiliser le réseau de chemin de fer afin d'assurer une desserte locale sur l'axe Pau-Nay

  • Structurer un réseau cyclable en site protégé

  • Redéfinir des itinéraires de désenclavement des cantons en concertation avec les maires et les présidents d’intercommunalités

mercredi 27 février 2008

Notre projet pour Pau Sud et les Pyrénées-Atlantiques (3)

Troisième volet : l'environnement



L’exceptionnelle qualité de l’environnement naturel des Pyrénées-Atlantiques n’est plus à démontrer et c’est particulièrement vrai dans notre canton. Mais cet environnement est fragile, et nous devons le respecter. Dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, des déchets, de l’énergie, nous devons instaurer une politique volontariste pour que se mettent en place de nouveaux comportements, pour laisser, à nos enfants des territoires sains et préservés.

Nos propositions

  • Sécuriser l’approvisionnement en eau et mettre un terme au gaspillage en développant un très fort programme d’aide au remplacement des canalisations vétustes

  • Accompagner la mise en place d’énergies renouvelables par des aides incitatives pour les collectivités et les particuliers (augmentation des barèmes d’installation d’appareils solaires individuels)

  • Limiter le recours à l'assainissement individuel et se lancer dans des investissement importants de mise aux normes et de création de réseaux collectifs d'assainissement. De ce fait, un schéma départemental d'assainissement serait un outil fort de planification qui aura beaucoup de conséquences en terme d'urbanisme

  • Privilégier les constructions de Haute Qualité Environnementale, en particulier pour les collèges

mardi 26 février 2008

Notre projet pour Pau Sud et les Pyrénées-Atlantiques (2)

Deuxième volet : les collèges




Nous devons offrir à tous une ouverture au monde et un apprentissage à la citoyenneté. Au collège, offrir un service public de proximité et de qualité. Ils doivent être un lieu d’apprentissage et d’épanouissement, dans de bonnes conditions.

Nos propositions
  • Renforcer le Plan Pluriannuel d’Investissement des collèges, pour que les travaux soient enfin réalisés en respectant le calendrier
  • Après un état des lieux quant aux besoins en personnel (Technicien Ouvrier Spécialisé et service éducation), prévoir des dotations supplémentaires pour renforcer ces emplois qui sont des acteurs essentiels de la communauté éducative
  • Soutenir les activités d’ouverture internationales (échanges) et locales (découverte du milieu naturel)
  • Développer, en concertation avec les différentes personnes concernées, les différentes options sur les établissements du canton, en partenariat notamment avec l’inspection d’Académie
  • Aider à l’accès aux nouvelles technologies pour les familles ne possédant pas ces équipements
  • Soutenir les projets pédagogiques innovants
  • Aider à l’intégration des enfants handicapés

lundi 25 février 2008

Notre projet pour Pau Sud et les Pyrénées-Atlantiques (1)

Premier volet : l'action sociale

L’action sociale est la mission prioritaire du département. Le Conseil général doit être aux côtés des familles, des parents, des enfants, des personnes âgées qui en ont besoin. Ainsi, nous devons tout faire pour que les parents trouvent un mode de garde adapté à leurs besoins, et offrir à nos aînés des conditions de vie de qualité, à des prix abordables, en maison de retraite ou à domicile.

Nos propositions
  • Aider les crèches du canton pour qu’elles recrutent le personnel nécessaire afin d’élargir les horaires d’ouverture
  • Diversifier les modes d’accueil pour répondre aux demandes dites « atypiques » mais de plus en plus fréquentes (horaires décalés notamment) : crèches et micro-crèches, crèche d’entreprise, halte garderie, assistant maternel, multi accueil
  • Développer le dispositif « Bourses départementales » pour les jeunes de milieux modestes
  • Rendre les deux collèges du canton (les Lavandières à Bizanos et Jeanne d’Albret à Pau) totalement accessibles aux handicapés
  • Rendre les décisions APA plus transparentes
  • Créer un corps départemental d’animateurs qui interviendra dans les établissements qui en sont dépourvus

vendredi 22 février 2008

Les micro-crèches

Les micro-crèches, un moyen efficace et abordable pour tous de répondre à la demande de places dans les structures d’accueil pour enfants

L’attractivité d’un canton, aussi bien rural qu’urbain comme le nôtre, se mesure aussi à l’accueil qu’il réserve aux jeunes couples avec un ou plusieurs enfants. Or, vous êtes nombreux à déplorer le manque de places dans les crèches et le manque de gardes d’enfants.

En ces temps de campagne électorale, une solution facile consisterait à promettre en toute urgence une augmentation du nombre de places dans les crèches sans plus de réflexion et encore moins de planification. Tentation à laquelle l’actuelle majorité n’a pas résisté. Elle pense sans doute ainsi faire oublier son inaction pendant ces dernières années.

La Gauche départementale a réfléchi à cet enjeu. Marc Jubault–Bregler, sur ce blog ou en vous rencontrant, vous détaille ses propositions. Arrêtons nous un instant sur un aspect de ses propositions, les micro-crèches. Une expérience qui a déjà prouvé son efficacité dans le Tarn, département géré par la Gauche.

Qu’est-ce qu’une micro-crèche ? Elle regroupe au sein d’un local trois professionnels accueillant au maximum 9 enfants de moins de 6 ans. Ce local peut être une maison, un appartement, etc., soit directement loué par les créateurs de la micro-crèche, soit mis à disposition par une commune.

Une micro-crèche peut être installée, par exemple, dans des petites communes rurales, pour lesquelles le coût d’une crèche est trop élevé, ou alors sur un territoire où peu de familles d’enfants de moins de 6 ans habitent et où une crèche de 18 places serait surdimensionnée.

Qui peut créer une micro-crèche ?

  • un particulier,
  • une commune, le département, la région ou un groupement de communes. Dans ce cas, la micro-crèche sera un service d’accueil rattaché à la collectivité,
  • un établissement public (hôpital, gendarmerie…)
  • un organisme à but non lucratif (association, fondation)
  • un organisme à but lucratif (EURL, SARL, SA…).

Le conseil général peut aider financièrement à la création d’une micro-crèche. La Caisse d’Allocations Familiales peut aussi aider les familles aux faibles ressources financières.

L’expérience menée dans le Tarn montre qu’une micro-crèche est un moyen de développer une activité de service et de créer de l’emploi, particulièrement en milieu rural.

Aux annonces fracassantes, et pas toujours réfléchies, la Gauche préfère répondre à l’urgence des besoins sociaux par un projet réfléchi et immédiatement applicable quand elle sera en situation de diriger l’exécutif départemental.

Alors les 9 et 16 mars prochains, osez le changement ! Votez pour le candidat de la gauche à Pau Sud !


jeudi 21 février 2008

Ils nous soutiennent


Alain Rousset
Président de la région Aquitaine
Député de Gironde



Martine Lignières-Cassou
Députée des Pyrénées-Atlantiques


David Habib
Député des Pyrénées-Atlantiques


mercredi 20 février 2008

Investir dans l'avenir

Le budget 2008 du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques prévoit que 25 % de ses dépenses seront consacrées à des dépenses d'investissement.

La part de ces dépenses d'investissement dans le budget de l'Etat en 2008 ne sera que de 5%. Le constat est donc clair, aujourd’hui l’Etat n’a plus la volonté d’assurer la planification et le financement des investissements indispensables au pays et à la construction de son avenir. De fait, cette mission revient désormais à une collectivité locale telle que le Conseil Général dans des domaines aussi variés que les collèges, les routes ou le logement.

C’est donc dans les dépenses d’investissement et dans leur planification que se situe la marge de manœuvre déterminante du Conseil Général, c’est en ce domaine que des choix politiques forts doivent être opérés afin de relever les défis qui sont devant nous : emploi, solidarités, adaptation de notre modèle de civilisation aux enjeux écologiques et de développement durable, c'est en ce sens que les 9 et 16 mars, le choix de chacun compte.

lundi 18 février 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général

Dixième volet : la culture et les sports

La communication n’est pas tout. Il ne suffit pas de s’afficher avec un sportif de haut niveau et de le présenter à une élection cantonale pour faire croire que votre majorité sortante au conseil général, Messieurs Lasserre et Bayrou, fait beaucoup d’efforts pour le sport, comme pour la culture d’ailleurs.

La preuve ? Observons les chiffres et comparons. Le conseil général prévoit de consacrer 3, 6 % de ses dépenses en 2008 pour le sport et la culture. Le département des Landes va dépenser 19 % pour l’éducation, le sport et la culture. Même en ajoutant les dépenses d’enseignement à celles du sport et de la culture au budget 2008 des Pyrénées Atlantiques, cela ne fait que 11, 2 % des dépenses totales.

Rappelons les efforts consentis par André Labarrère pour le sport et la culture pendant tous ses mandats. Des efforts qui n’ont pas seulement été faits au seul bénéfice des Paloises et des Palois mais aussi des habitants de l’agglomération et même du département. Pourtant, que de critiques entendues à droite à cette époque. Mais, que voulez–vous, la Gauche départementale a œuvré là où la droite se montrait bien timide. Elle le fera demain si vous décidez de lui donner vos voix et une majorité à la tête du département. La culture et le sport ne sont pas que le privilège de certains, ils sont une valeur essentielle à la cohésion sociale et le bien commun de tous.

Alors les 9 et 16 mars prochains, osez le changement ! Votez pour le candidat de la Gauche !

vendredi 15 février 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général


Neuvième volet : l’économie

La justice sociale passe d’abord par l’emploi. Il est impossible de parler de solidarité tant qu’un nombre important de nos concitoyennes et concitoyens sont exclus du marché du travail et ont le sentiment d’être condamnés au chômage. Pour faire reculer ce fléau, qui mine l’ensemble du corps social, il est donc nécessaire de dynamiser l’activité économique de nos territoires.

Les conseils généraux ont la possibilité d’aider les entreprises à se développer.

L’actuelle majorité prévoit de consacrer 5,4% de son budget 2008 au développement économique alors que les Landes vont injecter 7 % de leurs dépenses dans le soutien à l’agriculture, l’industrie et le tourisme. Et dire que l’un des reproches favoris de la droite à l’encontre de la Gauche est qu’elle ne s’intéresserait pas à l’économie. Si vous visitez le site du conseil général de la Dordogne (dirigé par la Gauche), vous y trouverez des informations détaillées sur l’action du département en faveur des entreprises et des exploitations agricoles. Le site a aussi établi un lien avec la structure départementale en charge de promouvoir et d’aider les entreprises locales à l’exportation. Mais oui, la Gauche s’occupe d’économie. D’ailleurs sur ce blog vous trouverez les propositions de Marc Jubault – Bregler pour dynamiser l’économie du canton.

Bonne lecture et bonne réflexion avant d’effectuer votre choix.


mercredi 13 février 2008

A lire dans La République des Pyrénées et Sud-Ouest du 13 février 2008


Du discours à la réalité : le bilan du conseil général

Huitième volet : la petite enfance

Les conseils généraux ont des responsabilités concernant la petite enfance, notamment la protection maternelle et infantile ainsi que l’aide sociale à l’enfance.

Il est vrai que le site du conseil général des Pyrénées Atlantiques donne des informations concernant cette mission. Mais il ne s’agit que de données très générales, la rubrique concernée se contentant en fait d’expliquer les missions du département. Les personnes ayant besoin d’aide sont renvoyées à l’adresse et au numéro de téléphone du service enfance et famille. Vous ne trouverez aucun chiffre sur le nombre de crèches, de places dans ces établissements ou le nombre d’assistantes maternelles agrées. En tapant crèches à la rubrique recherche, vous aurez le plaisir de lire des extraits des différents discours de Jean Jacques Lasserre, notamment celui de décembre dernier où il annonçait en catastrophe l’ouverture de places supplémentaires dans les crèches. Les élections approchent, il faut essayer, vainement, de rattraper le temps perdu et tenter de masquer un bilan social bien décevant.

Mais que peut faire la Gauche vous demandez–vous ? Allez sur le site du Conseil Général des Landes. Une page entière est consacrée à l’enfance. Elle est appelée « L’accueil du jeune enfant dans le département ». Elle donne des informations sur les structures d’accueil collectives et les assistantes maternelles agrées. Cette page permet aussi de trouver l’assistante maternelle la plus proche du domicile des parents. Cela change d’une austère page de renseignements administratifs telle que la conçoit la majorité de notre département.

Marc Jubault–Bregler, comme tous les candidats de la Gauche unie dans les Pyrénées-Atlantiques, avance plusieurs propositions en faveur de la petite enfance. Il souhaite que les parents puissent confier leurs enfants à des crèches situées le plus près de leur domicile. Il veut aussi favoriser le développement des crèches d’entreprise, des micro-crèches et mettre en place un relais d’Assistantes Maternelles (RAM) qui donnera aux parents les noms, adresses et numéros de téléphone des gardes d’enfants.

Sur ce blog, dans son journal de campagne et en vous rencontrant, Marc aura l’occasion de vous expliquer ses propositions et d’écouter vos demandes.

lundi 11 février 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général

Septième volet : les établissements pour les personnes âgées


Une rupture avec la politique de l’actuelle majorité est indispensable !

Depuis 10 ans le groupe de Gauche au Conseil Général demande à la majorité MODEM – UMP la création de nouveaux établissements pour les personnes âgées dépendantes. Les familles de ces personnes subissent l’effet de 2 moratoires, en 1992 puis à nouveau en 2003, qui ont eu pour conséquence d’aggraver la pénurie de lits disponibles notamment pour l’accueil des personnes âgées très dépendantes ou atteintes de pathologies de type Alzheimer. De ce fait, le retard pris est considérable. Qui plus est, les chiffres utilisés par l’exécutif départemental pour les taux d’équipement sont basés sur un recensement de la population fait il y a près de 10 ans. Ils ne reflètent pas la réalité des besoins et leur étendue.

Or, l’Etat, prenant acte de ces moratoires, a transféré vers d’autres départements les crédits affectés à la partie soins. Les élections approchant, Jean-Jacques Lasserre multiplie les effets d’annonce. La communication semble tenir lieu de politique. Il promet 95 millions d’euros en 2008 pour les personnes âgées et l’ouverture de 943 lits dans les maisons de retraite. Compte-t-il sur l’aide de l’Etat alors que ce dernier se dit en faillite ? D’ailleurs, ces 943 nouveaux lits seront il suffisants pour couvrir l’étendue des besoins ?

Juste une petite comparaison. Dans les Landes, de 2008 à 2013, le Conseil général prévoit et planifie (deux notions indispensables en politique qui semblent échapper totalement à la majorité MODEM – UMP) la création de 881 places en établissement dont 446 places d'hébergement spécifique Alzheimer. Rappelons que les Landes comptent 340 000 habitants contre 600 000 dans les Pyrénées Atlantiques. Ces quelques chiffres suffisent à prouver, une fois encore, la différence entre une politique sociale de Gauche et la précipitation de la droite qui lui tient lieu de politique. Alors, oui à la rupture mais la vraie.

jeudi 7 février 2008

La photo officielle de la campagne est prête !

(Photo : Ph. Glorieux)


Vous la retrouverez bientôt sur les affiches de la campagne des cantonales ...

mardi 5 février 2008

Le partage des richesses

D'après le Fonds Monétaire International (FMI), dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le Produit Intérieur Brut (PIB) a baissé de 5,8% entre 1983 et 2006. Au sein de l'Europe, elle a chuté de 8,6% et en France de 9,3%. La part du capital dnas le PIB a, elle, augmenté corrélativement.

Le PIB de la France s'élève à 1 800 milliards d'Euros. La part du PIB ayant glissé du travail vers le capital est donc de 120 à 170 milliards d'Euros. 120 à 170 milliards d'Euros ... ! C'est plus d'une dizaine de fois le déficit de la Sécurité sociale (qui s'élève à 12 milliards d'Euros) ou plus d'une vingtaine de fois celui des retraites (qui s'élève à 5 milliards d'Euros). C'est en tout cas l'ampleur du trou profond que les actionnaires ont creusé dans les poches des salariés.

Le revenu salarial net n'a pratiquement pas changé depuis ces 25 dernières années (information parue dans Les Echos du 30 novembre 2007) : 16 % d'augmentation entre 1987 et aujourd'hui. Une misère comparés aux 470 % d'augmentation du CAC 40, l'indice boursier des plus grandes valeurs boursières françaises. Doit-on s'en attrister ? Certainement pas, mais le partage de cette richesse créée n'est pas au rendez-vous. Là est le problème !

D'après le Premier Ministre, "les Français savent bien qu'il n'y a pas d'argent dans les caisses pour augmenter les salaires". Et pendant ce temps, Nicolas Sarkozy trace ses réformes : assurance maladie rapetissée, retraites minimisées, marché du travail "libéralisé" !
Pourtant, on lit (toujours dans Les Echos du 30 novembre 2007) que "les millionnaires, toujours plus nombreux, sont lancés dans une course sans fin au plus grand nombre, au plus beau, au plus luxueux yacht ... où le robinet à 8 000 Euros plaît beaucoup." !

Sur les 90 milliards d'Euros de profits des entreprises du CAC 40 en 2007, 40 milliards ont été reversés en dividendes, c'est-à-dire en revenus pour les actionnaires. Pas en "salaires" ... en "revenus" pour les actionnaires. Nuance !

Au cours du XXème siècle, la croissance (qu'aujourd'hui on dirait "molle") était, en moyenne de 2% (hors 30 Glorieuses). Pourtant, ce siècle a profité de progrès techniques et humains et a bâti des protections salariales.

La justice exige que les richesses soient mieux distribuées, que les rentiers soient taxés au même titre que les salariés, enfin que le travail soit récompensé de façon juste et équitable.

Source : Le Monde Diplomatique, Fèv. 2008

lundi 4 février 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général


Sixième volet, l’éducation

Le 25 janvier dernier, nous abordions déjà les moyens consacrés par la majorité sortante à l’éducation dans les Pyrénées Atlantiques. Rappelons que l’éducation figure dans les attributions du Conseil général. Le département est en charge de la construction, de la reconstruction, de l’extension, des grosses réparations, de l’équipement et du fonctionnement des collèges. Il en est aussi le propriétaire depuis la loi de décentralisation de 2004. A ce titre, il recrute et gère les personnels non enseignants des collèges (personnels techniciens, ouvriers et de service, dits TOS). Aujourd’hui, poursuivons le bilan comparatif de la majorité MODEM-UMP.

En 2007, les Pyrénées Atlantiques ont consacré 5,6 % du budget départemental à l’enseignement, alors que la Gironde prévoit d’y investir cette année 6,9 % et les Landes 10 %. Nous ne pouvons raisonner que sur un chiffre datant de l’an dernier concernant notre département, car aucune donnée ou aucun tableau similaires à ceux que l’on peut trouver sur les sites des Landes ou de la Gironde n’existent sur le site du conseil général des Pyrénées Atlantiques.

Les besoins existent en matière d’éducation, et plus particulièrement dans le canton de Pau sud. Les deux collèges du canton sont-ils entièrement accessibles aux enfants handicapés ? Le personnel TOS est-il en nombre suffisant dans ces deux établissements ? Et, dans l’ensemble du département, où en est l’équipement informatique de nos collégiens ?

Le conseiller général sortant, François Bayrou, était membre de la 4ème commission du conseil général en charge de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et des sports. Peut-être pourrait-il répondre à ces questions ? Allons, vous connaissez la réponse… Se souvient-il au moins qu’il a été membre de cette commission ? Rappelons que Marc Jubault–Bregler est enseignant, tout comme son épouse, et père de deux enfants collégiens. Pas de doute qu’il possède, dans ce domaine comme dans d’autres, l’expertise technique nécessaire à la responsabilité de conseiller général.

vendredi 1 février 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général

Cinquième volet, la chaussée dans le canton Pau Sud

Les conseils généraux sont en charge des dépenses d’entretien et des investissements concernant la voirie départementale et, depuis la loi du 13 août 2004, d’une partie des routes nationales (environ 15 000 km dans toute la France).

C’est dans ce cadre que le département finance l’entretien et la réfection des chaussées de chaque canton. Nous devrions plutôt dire devrait financer. En effet, si nous comparons les chiffres 2007 et 2008 pour le canton de Pau Sud, nous constatons qu’en 2007, le conseil général a consacré 130 000 euros alors que cette somme est tombée à 80 000 euros en 2008, soit une baisse de 38 % ! Peut-être que le conseiller général sortant pourrait demander à sa majorité la raison d’une telle baisse. Encore faudrait-il qu’il fasse une apparition au Parlement de Navarre, ce qui lui est rarement arrivé ces dernières années.

En attendant chers concitoyens, si vous trouvez que les chaussées de votre canton ne sont pas en très bon état, vous saurez maintenant pourquoi. Avouez que ce serait bien de disposer d’un conseiller général présent au Parlement de Navarre et qui inscrive son action politique dans une démarche d’intercommunalité.

Ce serait un sacré changement ! Alors en mars prochain, faites le choix du renouveau !