Une autre politique pour changer la vie !


Marc Jubault-Bregler (PS) et sa remplaçante, Anne Castera (PRG)

lundi 21 janvier 2008

Du discours à la réalité : le bilan du conseil général

Premier volet, les personnes âgées

Dans un précédent article, nous faisions une comparaison entre les dépenses sociales de notre département et celles des Landes et de la Gironde, deux des trois départements aquitains (avec la Dordogne) gérés par la Gauche. Continuons aujourd’hui en nous arrêtant sur l’aide consacrée aux personnes âgées.

Tout d’abord, une première difficulté survient. Si vous naviguez sur le site Internet du conseil général vous trouverez bien sûr des rubriques consacrées à la solidarité, c’est la moindre des choses. Il s’agit en fait d’informations assez générales. Par exemple, vous n’y trouverez pas un formulaire de déclaration d’allocation personnalisée d’autonomie prêt à être téléchargé comme c’est le cas sur le site du conseil général de la Dordogne.

Concernant l’hébergement en établissement spécialisé, le Schéma départemental des personnes âgées 2006 – 2011 reconnaissait que les dépenses dans les Pyrénées Atlantiques étaient plus basses que dans d’autres départements. Et le rapport de citer comme exemples de départements qui font mieux la Dordogne et les Hautes Pyrénées. A ce propos, le site Internet du conseil général des Hautes Pyrénées a mis en ligne les adresses des Maisons de la Solidarité qui quadrillent le département et où les personnes peuvent retirer des dossiers de demande d’APA.

Bon nombre de nos concitoyens se plaignent des critères d’attribution de l’APA dans notre département. A cet égard, lors de la présentation du budget 2008, Jean-Jacques Lasserre parlait du « poids démographique relativement élevé de la population âgée de plus de 75 ans en Pyrénées-Atlantiques ». Les intéressés apprécieront d’être considérés comme un « poids ». Drôle de lexique pour une personne qui se vante de faire de la solidarité un de ses objectifs. L’aide aux personnes âgées est une des missions du conseil général. Mais c’est d’abord un devoir d’humanité. Monsieur Lasserre l’aurait-il oublié ? Et si au mois de mars, nous le lui rappelions.

Aucun commentaire: