Une autre politique pour changer la vie !


Marc Jubault-Bregler (PS) et sa remplaçante, Anne Castera (PRG)

lundi 3 mars 2008

Compte-rendu de la réunion publique du 29 février 2008 en présence de François Fortassin

Vendredi soir, Marc Jubault–Bregler, en compagnie de sa remplaçante Anne Castera (Parti radical de Gauche), de Nicole Juyoux des Verts, candidate aux élections municipales à Pau sur la liste de Martine Lignières–Cassou, et de François Fortassin, sénateur et président du conseil général des Hautes Pyrénées (Parti radical de Gauche), a présenté son programme aux électeurs du canton de Pau sud.

François Fortassin nous avait fait l’amitié de se déplacer pour soutenir le candidat de Gauche sur le canton. Dans son discours, le sénateur et président d’un conseil général des Hautes-Pyrénées a rappelé à ceux qui voudraient l’oublier ou se déclarent apolitiques, la différence qu’il y a entre un département de droite et un département de gauche.

Ainsi, les Hautes Pyrénées consacrent 60% de leurs dépenses (oui 60% !) à l’APA et au RMI. Le département veille tout particulièrement à l’accompagnement des personnes en situation de précarité.

De la même manière, nos voisins haut–pyrénéens n’autorisent l’ouverture d’une maison de retraite que si elle est agréée par le département. Cette précaution évite de voir des établissements dénués de tout agrément fonctionner en pratiquant des prix de journée de 150 euros, un véritable obstacle pour des personnes ou des familles aux revenus modestes.

On est loin de la gestion au jour le jour de la majorité sortante du conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Depuis 10 ans, le groupe de la Gauche au Parlement de Navarre demande en effet à la majorité MODEM–UMP la création de nouveaux établissements pour les personnes âgées dépendantes. Or, la majorité départementale des Pyrénées-Atlanitques a mis en place 2 moratoires, en 1992 et 2003, qui ont eu pour conséquence d’aggraver la pénurie de lits disponibles, notamment pour l’accueil des personnes âgées très dépendantes ou atteintes de pathologies de type Alzheimer. Se rendant compte à l’approche des élections des effets désastreux de ces mesures, Jean – Jacques Lasserre a annoncé en catastrophe la création de plus de 900 lits supplémentaires. L’exemple même d’annonces précipitées destinées à masquer le vide d’une politique.

François Fortassin a aussi expliqué ce que signifiait une politique de Gauche de l’environnement. Un seul exemple : son village va bientôt être équipé de panneaux solaires, de quoi les rendre énergiquement autonomes.

Et que l’on ne dise pas au sénateur que le gauche ne se préoccupe pas d’économie ! Les Hautes–Pyrénées luttent pied à pied pour créer de nouveaux emplois, notamment dans l’industrie. EADS va bientôt créer sur le site de Tarbes une usine – dénommée TARMAC - de démontage d’avions qui ne sont plus utilisés afin d’éviter les cimetières d’avions que l’on peut voir dans les déserts américains. Comme quoi, il est possible de marier sans difficulté économie et développement durable.

Marc Jubault–Bregler a présenté dans la foulée les grandes ligne de son programme. En priorité, il veut comme tous les conseillers généraux de Gauche privilégier la solidarité. Un grand magazine national, peu suspect pourtant d’indulgence à l’égard de la Gauche, a classé les Pyrénées-Atlantiques en queue de classement des départements français ayant mis l’accent sur les dépenses sociales.

Si les habitants de Pau Sud lui font confiance les 9 et 16 mars prochains, Marc veillera tout particulièrement à la création de places dans les établissements pour personnes âgées dépendantes, mais ces établissements devront être agréés et donc pratiquer des tarifs décents.

Autre chantier : diversifier l’offre et renforcer la qualité des modes de gardes pour jeunes enfants. Vous trouverez sur ce site le détail de ces propositions novatrices.

De l’enfance à l’adolescence il n’y a qu’un pas. Marc veut que tous les collèges du canton soient traités sur un pied d’égalité. Le travail à faire est urgent. Le simple fait que Jean-Jacques Lasserre annonce une augmentation de 150% des dépenses consacrées à l’éducation prouve bien que pendant des années les collèges - à part quelques rares privilégiés choisis selon on ne sait quel critère - n’ont pas été une grande préoccupation pour la majorité sortante. Là aussi, on se rattrape comme on peut en période électorale. Car si la droite annonce depuis des années qu’un plan de restructuration des collèges va être mis en œuvre, ce plan n’a jamais été appliqué. 60 % des frais de fonctionnement des collèges passent dans le chauffage. Il faut donc revoir rapidement l’isolation de ces établissements. Rappelons que le conseiller général sortant, Monsieur deux minutes de présence au conseil général en 6 ans de mandat, a été ministre de l’Education nationale, poste où d’ailleurs il a été d’une totale léthargie après avoir vainement tenté de remettre en cause la laïcité de l’enseignement.

La scolarité d’un collégien est aussi faite de projets culturels, de voyages et d’échanges avec des établissements français ou étrangers (nous vivons aux portes de l’Espagne !). Marc souhaite que le conseil général ait une politique en ce domaine.

Et puis, tous les établissements du canton doivent être accessibles aux enfants handicapés.

Au cas où la droite crierait à l’augmentation des impôts devant l’annonce de ces mesures, Marc rappelle que les impôts locaux ont augmenté de près de 60% en 8 ans ! Cet argent a-t-il servi à l’amélioration de votre cadre de vie ? Dorénavant, vous avez une petite idée de la réponse.

Le dynamisme du canton passe aussi par son développement économique. Le candidat de la Gauche propose de favoriser la création de micro entreprises en s’appuyant en particulier sur le fonds d’investissement régional de Total. Notre canton est en partie rural.

Marc Jubault-Bregler mettra en place, une fois élu, un label qualité pour la filière maraîchage. Ce label sera un accélérateur efficace pour la promotion des produits du canton. Le Béarn est une région agricole, il doit pouvoir vivre grâce à cet atout.

Le développement économique ne peut se faire sans des infrastructures routières de qualité. Bilan du conseiller général sortant : le canton de Pau Sud est en 40ème position pour les dépenses du département consacrées à l’amélioration des voies de communication. Sur 44 cantons départementaux ! Marc Jubault–Bregler pense que notre département doit être en relation d’échanges avec les départements voisins, dont les Hautes–Pyrénées par exemple, et l’Espagne. Il faut désenclaver les Pyrénées-Atlantiques au moyen des infrastructures et de politiques d’échange économique et culturel.

A Pau sud et dans tous les cantons, la Gauche présente un vrai programme. C’est un programme de Gauche, pour plus de solidarité, d’emplois et dans le respect indispensable du développement durable.


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